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Invitée par la nièce du propriétaire, Gustavo Tavares, alors qu’elle était artiste en résidence au pays, elle a récupéré au sol des planches provenant d’une grange et les a utilisées pour créer la sculpture « Still Life (Villa Pancha) ». « Je voulais créer quelque chose de classique et d’intemporel », explique l’artiste britannique qui vit actuellement à Zurich. « Mais également, quelque chose qui suggérait la transformation. Donc, j’ai immédiatement pensé au jardin, un endroit où le printemps est synonyme de transformation. »
Pour la série Artistes du printemps de Jo Malone London, elle a créé une étude de la nature et de la romance surréelle et amusante, constituée d’un autoportrait au milieu d’un collage de fleurs sauvages. « Au début, j’utilisais tout ce sur quoi je pouvais mettre la main, puisque personne ne m’envoyait rien », raconte Hannah en parlant de sa recherche de fleurs durant le confinement. « Puis une amie m’a parlé d’un fleuriste qui cultivait des fleurs un peu plus sauvages et intéressantes. »
La sculpture, dans laquelle on trouve des objets comme des cales de porte en bois et des courges higüero séchées qui sont d’abord peints en blanc puis placés soigneusement dans une caisse en bois, est une version moderne d’une nature morte classique. « Je m’intéresse aux natures mortes parce qu’elles illustrent des objets communs et des scènes de la vie domestique », nous dit Hannah, qui n’est pas intimidée par le passé colonial de la villa. « Je vois le processus de récupérer ces objets et de les expédier en Europe comme un voyage de retour et un effort pour réécrire l’histoire et nous mettre sur une nouvelle trajectoire. » « Le blanc monochrome de l’œuvre “Still Life (Villa Pancha)” fait référence au lin blanc, qui est connu pour ses propriétés médicinales et qui signifie aussi la transmission et la renaissance », ajoute l’artiste.